Hydro-Québec : fuites d’un oléoduc, chronologie d’un empoisonnement aux hydrocarbures.
• 11 septembre 2014 : des hydrocarbures sont aperçus dans le port de Cap-aux-Meules. On pense qu'elles peuvent provenir d'un bateau de pêche.
• 13 septembre : Hydro-Québec confirme que les hydrocarbures proviennent de son oléoduc et publie un communiqué de presse.
• 15 septembre : Le pdg d'Hydro-Québec Thierry Vandal se rend aux Iles-de-la-Madeleine pour constater les dommages.
• 17 septembre : Hydro-Québec annonce qu'une défaillance pouvant être à l'origine du déversement a été localisée.
• 4 novembre: Six semaines après le déversement, Hydro-Québec estime qu'environ 33 000 litres ont été récupérés, mais ne peut certifier combien de litres d'hydrocarbures sont toujours emprisonnés dans le sol. La société d'État se montre ouverte à tenir une rencontre publique d'information dans l'archipel, mais ne prend aucun engagement en ce sens.
• 10 novembre: Hydro-Québec remet au ministère de l'Environnement un rapport de caractérisation du sol. Le ministère le juge incomplet et demande à Hydro-Québec de refaire ses devoirs.
• 10 décembre: Le ministère de l'Environnement indique qu'aucune décision n'est prise concernant la pertinence d'une enquête pour déterminer s'il y a eu négligence de la part d'Hydro-Québec.
« L'infiltration est terminée. Il n'y a plus de pétrole qui coule. Ce qui était pour être dans le sol est dans le sol, ça ne peut plus aller plus loin, c'est confiné à ce secteur-là du port. » Paroles de Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine qui précise : « la phase de décontamination n'est pas commencée, l’ensemble des travaux pourrait encore s'étirer sur une très longue période. » Le maire veut cependant calmer les inquiétudes de certains Madelinots qui craignent que les hydrocarbures gagnent du terrain avant qu'Hydro-Québec ne les récupère. Et pendant ce temps là……….une autre pollution …….certainement.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/11/la-resistance-d-une-famille-peruvienne-au-projet-conga_4469919_3244.html
LE MONDE | 11.08.2014 à 11h05 • Mis à jour le 12.08.2014 à 11h42 |
Depuis 2011, près de la précieuse et merveilleuse Lagune bleue, à 4 000 mètres d'altitude dans la région andine de Cajamarca ; Conga propose 4,8 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) sur dix-neuf ans, pour exploiter une mine d'or et de cuivre à ciel ouvert. Un risque majeur sur les ressources en eau, déjà fragilisée par de nombreuses exploitations de mines. Conga prévoit la disparition de cinq lacs, dont la Lagune bleue qui deviendrait un espace réservé aux déchets et aux eaux sales.
Canada : vaste pollution de l'eau près d'une mine de cuivre et d'or
Le Monde.fr avec AFP | 07.08.2014 à 02h46 • Mis à jour le 07.08.2014 à 06h49
SÉLÉNIUM, ARSENIC, PLOMB, CADMIUM
Lundi 4 août, la rupture d'une digue d'un bassin de décantation des eaux usées de la mine de mont Polley (groupe Imperial Metals) qui produit du cuivre et de l'or en Colombie-Britannique ( Canada) provoque une vaste pollution sur tout le réseau hydrographique de la province. L'état d'urgence a été décrété localement. La toxicité avérée des produits utilisés pour extraire l’or et le cuivre contraint la population. Il est strictement interdit de consommer et d'utiliser l'eau de ce bassin hydrographique en aval du lac Quesnel ou de s'y baigner, a rappelé mercredi le district régional de Cariboo, situé dans les Rocheuses, au nord-ouest de Vancouver. Dans un communiqué, le district « a déclaré l'état d'urgence localement ». La rupture de la digue a provoqué le déversement de « 10 millions de mètres cubes d'eau et de 4,5 millions de mètres cubes de sable fin pollués dans le lac Polley », avec un écoulement sur le réseau hydrographique local jusqu'à sa confluence avec la rivière Frazer, a expliqué Bill Bennett, ministre des mines de la Colombie-Britannique. Les médias locaux ont fait savoir que les produits toxiques charriés par ces eaux usées contenaient principalement du sélénium, ainsi que de l'arsenic, du plomb, du cadmium. Les autorités sanitaires ont alerté la population : même en faisant bouillir l’eau, elle est impropre à la consommation ; y compris pour les animaux domestiques et le bétail.
Quelque soit le pays, l’extraction des métaux précieux est l’origine d’un empoisonnement irréversible du sol et de l’eau. La faune et la flore définitivement éradiquées, et pour l’homme ces polluants sont cancérigènes.