lundi 15 septembre 2014

Laniakea Supercluster


La connaissance du réel est le seul moyen de dissoudre les nuages de l’obscurantisme.
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Only knowledge is the weapon against darkness.

Cette vidéo est une preview du film "Laniakea Supercluster", un film produit dans le cadre de la publication "The Laniakea Supercluster of Galaxies", publiée dans Nature, volume 513, number 7516, p.71 (4 Septembre 2014), par R. Brent Tully, Hélène Courtois, Yehuda Hoffman, et Daniel Pomarède.
irfu.cea.fr/laniakea et vimeo.com/pomarede/laniakea
Commentaires et voix de la version française : Hélène Courtois.
Tous droits réservés.









L’eau des océans terrestres pourrait provenir pour près de la moitié de la nébuleuse interstellaire qui a donné naissance au Soleil et aux corps qui tournent autour de lui.
© Carnegie Science/MATTHEW SCOTT

We know that life's favorite molecule, water, exists throughout the solar system. What we don't know is whether present water levels reflect the chemical conditions of our parent nebula or whether they result from later reprocessing in the young system. The levels of deuterium and hydrogen in solar system water ice offer a tracer for chemical history, and Cleeves et al. model the processes at play. The analysis suggests that all nascent planetary systems may have the same water resources that we did.

Cette découverte majeure nous impose le respect de l'eau de tous les océans, de toutes les sources et autres rivières. L'eau est la matrice de la vie, il est urgent de mieux comprendre qu'elle est aussi un acteur vital de l'air indispensable pour vivre. L'homme ignorant, barbare et arrogant ne laissera qu'un désert en héritage.

mardi 9 septembre 2014

Tar sands : the blind darkness ; Gaz de schiste : la vérité


Les prix Nobel se mobilisent contre les sables bitumineux
CANADA : Cacouna et Saint-Jean 
TransCanada a effectué début septembre 2014 des forages et des sondages sismiques pour créer un terminal pétrolier et exporter le pétrole de l’Ouest canadien vers l’Atlantique. Le géant canadien de la distribution d’hydrocarbures TransCanada veut construire, au large du port existant, des quais pouvant accueillir jusqu’à cinq pétroliers géants par semaine.Ce terminal pétrolier serait relié aux gisements de sables bitumineux de l’Alberta, dans l’Ouest, par un super-oléoduc de 4 600 kilomètres capable d’acheminer 1,1 million de barils par jour – un débit record. Les travaux devraient débuter en 2016 et les premiers pétroliers accoster en 2018.

Gaz de schiste : alerte sur la toxicité des additifs utilisés
LE MONDE | 14.08.2014 à 10h51 • Mis à jour le 14.08.2014 à 11h39 |
« On sait encore très peu de choses sur les risques potentiels pour la santé d'environ un tiers des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique... » Pire, « huit substances ont été identifiées comme particulièrement toxiques pour les mammifères. » C'est ce qui ressort de communications scientifiques présentées à la 248e conférence de la Société américaine de chimie, organisée du 10 au 14 août à San-Francisco. Il y a été question du « risque possible de contamination des eaux souterraines », des « séismes induits » par l'exploitation des huiles et gaz de schiste et, donc, de la toxicité des additifs chimiques auxquels a recours la fracturation hydraulique. Un sujet particulièrement sensible au pays des hydrocarbures non conventionnels.

Tar Sands Oil Extraction - The Dirty Truth
Parole de la Nation Lakota Oglala dans le Dakota du Sud, Debra White Plume milite pour la survie de la Terre face à la dévastation provoquée l’extraction et l’exportation des sables bitumineux.

Voices Against Tar Sands from an Oglala Lakota Nation Tribal Member in South Dakota


Fracquakes: 2500 tremblements de terre en Oklahoma liés à la fracturation
8 Juillet 2014 , Rédigé par nonauxgazdeschiste82

Plus de 2500 tremblements de terre en Oklahoma ces cinq dernières années. Preuve est faite qu'ils sont directement la conséquence des forages pour l'extraction du pétrole et du gaz de schiste, selon une récente étude publiée dans la revue Science. Cette étude menée par l'Université de Cornell, et le professeur de géophysique Katie Keranen, montre un lien entre tremblements de terre et forages. Plus précisément, ces tremblements de terre sont liés non à l'extraction du combustible lui-même, mais à un processus appelé «injection des eaux usées». Celles qui sont utilisées pour la fracturation des puits et reversées en profondeur dans le sol. Les scientifiques disent que cette grande quantité d'eau de fracturation injectée dans le sol modifie la taille des failles existantes ; elle provoque des tremblements de terre. L'étude de Keranen porte sur quatre puits d'évacuation des eaux usées dans le sud d'Oklahoma City qui reçoivent tous les mois quatre millions de barils d'eaux usées.

Qui est le menteur ?
"Tant que je serai ministre de l'Ecologie, il n'y aura pas de gaz de schiste et pas d'investigation sur le gaz de schiste", a redit Ségolène Royal Ministre de l’Ecologie.

Gaz de schiste : l’exploration du Luberon relancée ?

Un projet d’arrêté, pas encore signé, mais à la fin duquel les noms de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, et Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, sont déjà apposés.
Aucun maire ou élu local n’a été alerté »
Ce permis anciennement nommé “de Gargas” concerne un territoire de 470 km2 s’étendant sur tout le sud du Vaucluse, de L’isle-sur-la-Sorgue à Ansouis. « Soit quasiment toute la superficie du Parc naturel régional du Luberon », souligne Irène Bourré. L’avocate avignonnaise ainsi que le conseiller général Olivier Florens, qui nous ont alertés hier, ont découvert la relance de ce projet remontant à 2010. « Le président Hollande avait pourtant dit en juillet 2013 qu’il n’y aurait pas d’exploration du gaz de schiste », déplore Olivier Florens.

Voir le dossier image sur Parismatch
La province de l'Alberta, au Canada, est l'un des endroits au monde où l'exploitation des sables bitumineux est la plus intensive. Ces pétroles non-conventionnels nécessitent de très lourdes installations et des investissements massifs, que les prix élevés du pétrole ont rendu rentables. Pour extraire le pétrole mêlé au sable, un long processus de filtrage est nécessaire, qui génère de nombreux résidus. Pour atteindre les profondeurs où se niche parfois ces sables riches en pétrole, de la vapeur est injectée afin de faire jaillir l'or noir en surface. Le procédé fait partie de la série de techniques d'extraction complexes qui connaissent un grand succès ces dernières années, comme la fracturation hydraulique, utilisée pour exploiter les gisements de gaz de schist. Si la manne pétrolière de l'Alberta est intensivement exploitée, le coût environnemental est lourd. Paysages ravagés, infrastructures industrielles massives, trafic de camion ne sont pas les seules menaces pour la nature. Des fuites surviennent parfois, comme en août 2013, où l'équivalent de 7400 barils de pétrole a jailli en pleine forêt boréale. Aux Etats-Unis voisin, les sables bitumineux se sont retrouvés au coeur de la polémique sur le pipeline Keystone XL, qui doit permettre l'exportation au sud du Canada le pétrole tiré de ces gisements. © Todd Korol / Reuters