Prenez douze pierres pour matérialiser une roue de médecine.
Allongez-vous au plus près du centre de votre roue.
Fermez les yeux ; visualisez la flamme d’un feu qui s’élève.
Respirez paisiblement, vous êtes allongé sur la surface de la Terre.
Soyez conscient de votre présence, ici.
Mentalement, restez allongé avec le sentiment de flotter à la surface de la sphère terrestre.
Doucement, continuez de vous élever, jusqu’à vous assoir quelque part, mais suffisamment haut pour voir la sphère terrestre,
ses continents, ses océans.
Respirez doucement dans l’immense tranquillité de l’espace.
Inspirez doucement par le nez, absorbez l’espace ;
l’espace est en vous aussi.
N’ayez pas peur de ce qui vient, de ce soleil immense qui vous happe ; laissez venir.
Si vous n’avez jamais construit une Roue de Médecine, utilisez l’image des roues de Bruniquel.
Matérialisez chacune de ses huit directions cardinales avec une petite pierre.
Les roues de Bruniquel découvertes récemment, ne sont pas seulement une image : elles sont aussi une mémoire.
Vous pourriez aussi vous inspirez de celle créée par ce mystérieux petit poisson.
Je me souviens d’un rêve où un grand poisson,
une baleine bleue me parlait, et en même temps elle me montrait qu’elle ne pouvait plus respirer dans une eau souillée de déchets plastiques.
La vie est venue par l’océan,
il pourrait la reprendre si l’air devient irrespirable.
Ce point du non retour que nous ne savons pas.
C’est pourquoi, aveuglés de haine, de colère et d’avidité, ils continuent de faire exploser leurs bombes, et la mort.
La vie nous est donnée certainement pas pour satisfaire le caprice d’une colère comme celle des petits enfants.
Ils brisent leurs jouets en imaginant qu’ils ont ce pouvoir d’imposer la mort.
Il n’y a que le silence pour anéantir les poisons d’un mental prisonnier de sa stupidité.
Déjà, la Comtesse de Ségur racontait les exploits du général Dourakine,
un russe victime de sa courte vue,
assis sur la branche qu'il est en train de scier.
Combien de vie subiront la famine jusqu’à en mourir.
Combien de morts rongées par les souffrances des cancers impossibles à guérir.
Combien de revenir seulement pour subir la rétribution de nos actes.