United Nation Secrétary-General Ban Ki-Moon :
Take care for Mother Earth so she can continue to care for us as she has done for millennia.
VIENNA, 22 April (United Nations Information Service) - Each year, on Mother Earth Day, we reflect on our relationship with the planet that supports us. The air we breathe, the water we drink and the soil that grows our food are part of a delicate global ecosystem that is increasingly under pressure from human activities. From tropical deforestation to depleted ocean fisheries, from growing freshwater shortages to the rapid decline of biodiversity and increasingly polluted skies and seas in many parts of the world, we see the heavy hand of humankind.
As our population grows we have to recognize that our consumption of the planet's resources is unsustainable. We need a global transformation of attitude and practice. It is especially urgent to address how we generate the energy that drives our progress. Burning fossil fuels is the principal cause of climate change, which increasingly threatens prosperity and stability in all regions. That is why world leaders have pledged to reach a global legal climate agreement in 2015.
Action on climate change presents multiple opportunities to reset our relationship with Mother Earth and improve human well-being, especially for the poorest and most vulnerable. Sustainable energy for all can increase health, wealth and opportunity for billions of people, as can climate-smart agriculture, more efficient cities and better managed and protected forests.
To generate ambitious action on the ground and raise momentum for a new climate treaty in 2015, I am convening a Climate Summit in New York on 23 September this year. I am inviting Heads of State and Government along with private sector and civil society leaders to showcase initiatives and forge alliances that can help launch a sustainable future. But they need support and encouragement, for change is never easy.
Message du Secrétaire général Ban Ki-Moon
22 avril 2014
Chaque année, la Journée de la Terre nourricière est l’occasion pour nous de nous arrêter sur la relation que nous entretenons avec la planète qui subvient à nos besoins. L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et les sols qui nous nourrissent font partie d’un écosystème mondial délicat, que l’activité humaine met de plus en plus à dure épreuve. La lourde main de l’homme est visible dans le déboisement des forêts tropicales comme dans l’épuisement des ressources halieutiques, dans la pénurie croissante d’eau douce comme dans le rapide appauvrissement de la diversité biologique, dans la pollution grandissante de l’air et des mers qui touche de nombreuses régions du monde.
Vu l’accroissement de la population, force est de constater que le rythme avec lequel nous consommons les ressources de la planète n’est pas viable à long terme. Les mentalités et les pratiques doivent absolument évoluer à l’échelle mondiale. Il est particulièrement urgent de se pencher sur la façon dont nous produisons l’énergie qui est le moteur de notre progrès. La combustion de combustibles fossiles est la principale cause des changements climatiques, lesquels menacent de plus en plus lourdement la prospérité et la stabilité dans toutes les régions. C’est pourquoi les dirigeants du monde se sont engagés à parvenir à un accord juridique mondial sur le climat en 2015.
La lutte contre les effets des changements climatiques nous offre de multiples occasions de transformer radicalement notre relation avec la terre nourricière et d’améliorer le bien-être de l’humanité, en particulier des plus pauvres et des plus vulnérables. À l’instar de l’agriculture climatiquement rationnelle et des mesures en faveur de villes plus économes en ressources et de forêts mieux gérées et mieux protégées, l’énergie durable a le pouvoir d’offrir à des milliards de personnes une meilleure santé, plus de prospérité et davantage de possibilités.
En vue de lancer une action ambitieuse sur le terrain et de renforcer la dynamique en faveur de l’adoption d’un nouveau traité sur le climat en 2015, je tiendrai un Sommet sur le climat à New York le 23 septembre de cette année. J’invite les chefs d’État et de gouvernement ainsi que des personnalités de la société civile et du secteur privé à présenter des initiatives et à conclure des alliances susceptibles de contribuer à bâtir un avenir durable. Cela étant, ceux-ci ont besoin d’aide et d’encouragements, car le changement n’est jamais chose aisée.
Pour mieux comprendre voir la température du Pacique et de l'Atlantique en temps réel :
L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, les conséquences de l'exposition d'enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE). Des substances chimiques capables de perturber le fonctionnement hormonal avec des doses très faibles lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance). Treize substances interdites dans l'agriculture retrouvées dans les cheveux de ces enfants.
D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au moment du prélèvement, un tiers de ces enfants étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ». Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux dans les trois mois précédents le prélèvement.
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