Quelque chose de gluant, profondément obscur, voudrait s’accaparer le monde. Cela ressemble aux marées noires qui se déversent en étouffant la vie. Une odeur de pétrole empoisonne l’air sous un soleil de plomb. Des enfants obligés de se faire exploser, des femmes obligées de recevoir la souillure du non consentement. Un fouet massacre et arrache ce qui n’entre pas dans la boite du dogme.
Noir sont leurs vêtements, noir dans le noir ils sont aveugles.
Rouge est le sang qui jaillit et le sabre s’arroge d’être le glaive d’une justice fabriquée.
Alors des larmes sans fin irriguent une terre exsangue qu’ils n’épuiseront jamais.
Dans leur monde, Les Enfers cadenassent des grilles dont nul ne s’échappe. Mais l’Esprit est une respiration qui va et vient, entre et se faufile d’une naissance à un autre décès.
Ces gens là ne savent pas que la vie n’est pas ce qu’ils rêvent.
La vie est une rivière tumultueuse qui s’échappe, se faufile et lézarde les forteresses qui se croient imprenables. La vie façonne déjà la glaise d’un devenir en gestation.
7 Milliards de vies, 7 Milliards d’existences qui respirent : 14 Milliards de lumières s’animent dans les larmes d’un autre massacre. Une lampe s’éteint, une autre déjà s’élance ; les croyances se délitent en fantômes qui s’attardent sans aucun pouvoir de retenir.
Il suffit d’un seul qui refuse ce dogme archaïque, et il s’effondrera dans le gouffre d’une non mémoire. Si ce n’est déjà demain, ce sera après demain. Le vent lèvera le sable qui ensevelit le rêve de toute puissance des soi-disant civilisations.
LIVE EARTH :
Doggerland
Il y a 10 000 ans, entre la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, une seule grande terre fertile. Une soudaine montée des eaux à tout recouvert. On parle d’un tsunami et sa vague de plus de 500 mètres de haut. On parle d’un effondrement de glacier. On parle et on s’interroge parce que personne ne sait. Avec le chalutage en eau profonde qui commença il y a 150 ans, des pêcheurs remontent dans leurs filet des énormes défenses de mammouths, des squelettes de rhinocéros laineux ! En 1985, un capitaine trouve une mâchoire humaine, dont la datation au carbone démontre qu’elle est vieille de plus de 9 500 ans. Des hommes vivaient dans ce pays immergé, ils nous ressemblaient par la taille, la dimension de la boîte crânienne. Des légendes parlent de ces belles citées irréversiblement disparu. Alors, réchauffement climatique et irréversible montée des océans, cela existe. Combien de civilisations déjà immergées ? Combien d’iles définitivement sous-marine ? Combien de côtes françaises en érosion irréversible ? La réponse en 2100. En ce temps là, ils parlaient de la chute d’un astéroïde, et maintenant d’un irréversible réchauffement climatique parce que certain disent après moi le déluge. Dans mon cercueil que je flotte ou sois sous terre quelle indifférence ?
L'exploitation des sables bitumeux est un crime contre l'humanité, la faune, la flore et les océans.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 6 Avril 2015
Les gaz de schiste ne sont plus d'actualité. Faisons la #transition énergétique. Investissons ENR. Je refuse toutes demandes d'autorisation de forages pour gaz de schiste malgré la pression de lobbies canadiens.Développons la géothermie.
Canada : la destruction de l’habitat des Bélugas du Saint-Laurent en sursis
Victoire des organisations environnementales craignant la disparition définitive des bélugas du Saint-Laurent.TransCanada a renoncé jeudi à construire son terminal pétrolier dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Cacouna, bourgade québécoise située à 200 km au nord-est de Québec. Ce terminal pétrolier connecté à l'oléoduc Energie Est avec un débit de 1,1 million de barils par jour, chargerait des pétroliers géants pour exporter le brut en provenance des champs de l'Alberta (Ouest).
Mai 2014, trois experts indépendants demandent d'annuler toutes les activités prévues par TransCanada et Pêches et Océans Canada dans la zone de Cacouna. Le Comité de coordination du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, et une société scientifique internationale ont exprimé leurs craintes aux premiers ministres Harper et Couillard. Plusieurs mobilisations citoyennes et des municipalités qui dépendent de l'estuaire du Saint-Laurent pour leur économie ont signé des résolutions exprimant leurs inquiétudes ou leur opposition au projet de TransCanadace : 1,1 million de barils de pétrole traversera chaque jour le Québec sur 700 kilomètres. Un risque de pollution majeur et le mépris de tous les habitants qui se regroupent pour demander de suspendre les travaux de forage.TransCanada s'était alors engagée à suspendre ses travaux jusqu'à l'obtention des autorisations du gouvernement du Québec. Le 21 août 2014, une autorisation est donnée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Les groupes environnementaux soutiennent que le gouvernement du Québec a fait preuve de complaisance en se contentant de recevoir des informations incomplètes.
Cette image permet de mieux comprendre l'impact dévastateur du tracé de cet oléoduc et l'impact sur les populations de Saint-Jean, elles aussi concernées par les destructions irréversibles de leurs territoires de pêches.
Quatrième année de sécheresse: Des mesures «sans précédent» pour économiser l'eau en Californie
7/19/2015 : And Now Flash Flood High Desert California
https://fr.news.yahoo.com/complètement-à-sec-californie-rationne-l-eau-091834071.html directement en cause l’extraction des gaz de schiste qui épuisent les nappes phréatiques.
Tim Krantz, professeur de sciences de l'environnement à l'université de Redlands déplore que l'industrie pétrolière et notamment de la fracturation hydraulique, qui consomme une colossale quantité d'eau, soit exemptée de mesures d'urgence.