La danse de la réalité
"M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie. " Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alessandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie.
"Si vous gardez la douleur de ne pas avoir été aimé, vous ne pouvez pas donner.
Imaginez qu’une énergie divine vous remplit, elle vous permet de vous guérir, de guérir l’autre, de créer de la beauté. Maintenant, vous pensez que vous êtes aimé : on vous aime ! Et puis vous dites merci pour toutes les circonstances de votre vie qui ont construit l’homme et la femme que vous êtes maintenant. Il n’y a pas de vrai pardon si on ne remercie pas. Alors on lâche sa colère : je te comprends, je te pardonne. Tu m’as fait ce que tes parents t’ont fait et depuis quatre, cinq, six générations et plus : les enfants subissent les erreurs. Si vous gardez la douleur de ne pas avoir été aimé, vous ne pouvez pas donner, vous ne pouvez pas vous réaliser. Ne pas se réaliser pour punir ses parents, ses grands-parents, ses arrières grands-parents jusqu’à l’homme et la femme chassés du Paradis. Pardonnez et régénérer l’arbre tout entier, jusqu’à cet homme et cette femme originels."
Ces paroles, je les avais entendu un soir du Théâtre Mystique d'Alessandro Jodorowsky.
Seule la récapitulation vide le linceul et libère le corps spirituel de ces ficelles qui l’obligeraient à tout recommencer. En finir avec le cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Véritablement, faites place nette une bonne fois pour toute : soyez l’arborescence magique d’une fontaine miraculeuse.
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