Le désir de briser les images qui vous enferment dans les labyrinthes du rêve, demande une méthode.
Le rêve s’apparente à l’eau d’un lac : aucune main ne peut les retenir, ils filent, se diluent ou se métamorphosent. Leurs premières images sont en miroir d’un ciel à sa surface : elles affleurent. Le souffle d’un vent les fera onduler jusqu’à disparaitre.
Les secrets se révèlent en patience. Ces images agréables ou désagréables, ne sont qu’un langage qui parle.
Les chamans ont codifié trois espaces en interactivité simultanée : ce qui est en bas, ce qui est au milieu, ce qui est en haut.
Ce qui est en bas correspond à la terre profonde qui inflige la désespérance d’une prison sans porte, ni fenêtre.
Ce qui est au milieu correspond à l’eau qui s’étale, et remplit la profondeur : seules souplesse et adaptabilité, vous sauvent des angoisses d’une noyade.
Ce qui est en haut correspond à l’air, écrin de la lumière, mais il faut franchir la barrière des nuages en tempêtes où le feu matérialise l’orage et ses tornades.
D’autres vous parleront de laTerre, de l’Eau, et du Feu.
Trois cercles s’imbriquent ; ils seront traversés par celui qui avance vers l’au-delà à travers l’Élément Air.
L’initié respire ici, et ailleurs.
Avancer, traverse quatre épreuves qui valident votre victoire. Définitivement, les images du rêve s’effacent. Une à une les circonstances se présentent comme dans une roue sans fin.
N’imaginez pas qu’il suffit d’une fois : un jour vous commencez, et seule la mort vous délivrera des épreuves de votre existence avec ce corps.
La Terre et vos peurs profondes, dressent le premier obstacle que vous devez franchir. Dès que vous en êtes vainqueur, évitez le piège de la vanité.
L’épreuve de l’Eau se présente : elle vous oblige à l’adaptabilité.
L’Eau et la forme qui est toutes les formes, libèrent le Pouvoir. Un allié redoutable qui impose la souplesse ou bien vous serez noyé, submergé dans la tempête des émotions.
Maintenant, vous comprenez mieux la loi de rétribution des actes.
Votre fluidité vous surprend de jour en jour ; elle seule permet d’obtenir l’inconcevable liberté de devenir sans forme.
Chacun de vos pas ressemble à une croisade, un combat, une quête : et vous obtenez un fragment de connaissance.
Dans ce rêve où vous ne savez pas si vous êtes celui qui tisse le rêve ou bien si vous êtes rêvés par le désir d’un autre : toutes vos victoires valident un progrès. Et vous rencontrez le Feu qui offre la Clarté. Ce feu ne brûle pas et pourtant il procède par combustion ; il réduit en poussière les larves de négativités qui s’accrochent encore sur votre corps astral. Les pensées négatives provoquent une opacité qui vous ralentit jusqu’à vous persuader de renoncer. Avec le Feu, vous entrez dans votre cœur, ici il n’y a que l’amour et vous êtes victorieux. L’Air devient votre allié, il offre de vaincre la vieillesse naturelle du corps. L’Air et sa transparence sont insaisissables : maintenant, vous êtes libre de vos obligations sur cette Terre.
Fils et filles enfantés par la Lumière, dans ce monde qui ne le sait pas, l’ignorance vous enferme. Toute votre vie, vous la subirez jusqu’à l’instant où votre premier refus ouvre un espace : et la peur s’interpose. Ne la laissez pas vous attraper et vous obtiendrez un pouvoir : l’adaptabilité de la forme qui prend toutes les formes, la vôtre ayant été totalement dissoute. Vous expérimentez une nouvelle forme d’être dans ce monde ou d’autres. L’élargissement de la conscience est une véritable aventure qui vous impose vigilance, persévérance, patience, et obéissance. L’obéissance à vous-même : aucune des circonstances de votre progression ne peut ni ne doit être forcée. Vous persévérez en toute obéissance, avec patience.
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