De vivre, de respirer nous inclus dans un monde fabriqué par le tissage de nos désirs qui s’entrechoquent.
De vivre nous oblige à être dedans, mais nous permet aussi de nous extraire, et en même temps vous avez la liberté de choisir, avant d’agir.
Le chaman me disait : « laissez penser, laissez agir, entrez dans le réel ».
Cette Terre est une structure en étage, mais nous ne savons pas de combien d’étage, et où nous sommes réellement.
Seule la trame de notre quotidien nous permet de savoir si ce monde est seulement souffrance ou bien en parenthèse de bonheur.
Ici, tous nous sommes inclus dans un prisme en miroir.
Un miroir sans arrêt pose un filtre entre « moi » et le réel.
Un miroir en opacité, mais aussi en transparence.
Sa permabilité permet de respirer à travers la perception floutée du là où nous sommes.
L’autre, nous le voyons en grisaille, et séparé par un lointain extensible dans une structure en nid d’abeilles.
Cet assemblage nous place dans le réel du temps, même si nous avons le sentiment d’en être séparé.
Utilisez l’énergie de l’Équinoxe d’automne qui pose une parenthèse en équilibre
où pour et contre s’annulent.
Ressentez votre appartenance, commencez par assouplir la texture jusqu’à voir sa transparence.
Dans le sommeil, un corps qui dort est là où il dort : le corps de rêve, est dans les images de son rêve.
Votre conscience d’exister dort ou bien elle accompagne les images du rêve.
Elle accompagne aussi un fragment de lucidité entre le sommeil et le rêve.
Entrez dans Être, un gigantesque espace, libre des images fascinantes du rêve, libre aussi de l’enferment dans un corps soumis à sa respiration.
Déjà, nous devons impérativement rester modeste.
Impossible de savoir si nous avons brisé le miroir, impossible de savoir si cette brisure dans le rêve ne s’ouvre pas dans un autre rêve, puis un autre….
Et ce bruit terrifiant qui nous emporte au-delà de la prison du corps, nous ligature dans sa mort.
Ceux qui reviennent, hors de la prison épaisse d’un rêve fascinant, obtiennent la liberté d’aller, et de traverser ce prisme qui nous contient : il est souple et perméable puisque nous respirons.
L’air entre dedans, le traverse, se renouvelle et nous respirons.
Maintenant, dans ce point d’équilibre du fléau de la balance, l’air devient le plus précieux de vos alliés.
Entrez dans la respiration, seulement attentif à respirer.
Devenez seulement respirez.
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