Les dérives de l’imaginaire
Ils disent de l’histoire humaine qu'elle commença dès que nous avons obtenu la verticalité.
Maintenant, cette même verticalité ouvre l’immensité d’un sans arrêt où notre désir d’explorer trace dans un sans limite.
Nous en sommes persuadés, de vie en vie nous continuons d’avancer…….sans même apercevoir le nombre et la quantité qui nous encerclent, et nous contraint de partager pour continuer d’exister.
D’évidence, et de respiration en respiration, l’air respiré est notre indispensable, de même l’eau, et la générosité des fruits offerts par cette Terre.
Dans ces temps d’autrefois, ils n'oubliaient jamais de dire merci en offrant un retour, vers cette immense générosité.
L’offrande et sa prière disaient merci.
L’imaginaire, encore, dans une brume, apercevait le reflet des ombres où ils ressentaient la présence d’une multitude souriante, et bienveillante.
La honte et les regrets affadissent la lumière dans l’obscurité d’un cɶur égoïste.
Dans la croyance d’un sans limite nous continuons d’oublier qu’il suffit d’un tremblement de terre, et nos demeures s’effondrent.
Dans un sans arrêt, l'histoire tourne en rond, et son vertige nous aveugle.
Nous oublions que notre Terre nous offre la vie.
Et pourtant, inexorablement, la poussière de nos os deviendra l'humus des fruits à venir.
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