Ils disent : cette nuit là, une étoile brilla, brilla intensément jusqu’à toucher, puis envelopper un petit enfant.
Un temps autrement s’est ouvert. Lui aussi, il enveloppa ce petit enfant qui glissa dans l’absolu mystère du temps sans commencement, ni fin.
Depuis, tous les 25 décembre on se souvient de cet enfant, de cette étoile qui annonçait un monde autrement.
C’est le privilège des rêveurs qui tissent l’espace d’un devenir sans commencement, ni fin.
Il y a le temps de la vie de tous les jours relié au soleil, à la lune, à la vie sur cette Terre, et l'inexorable mort.
Et puis, il y a le temps relié au rêve dans un sommeil qui s’allonge.
Dans le rêve, vous ne le savez pas. Toutes les images tissent un décor qui semble vrai.
Mais un jour autrement, une nuit précisément, les portes du temps se sont figées.
Une immense étoile brilla, et cet enfant ont ouvert un espace temps autrement, et à jamais présent. Hors de l’oublier et toujours vivant, revêtu d’une puissance inaltérable.
C’est ici et pour toujours qu’ils s’offrent par leur seul souvenir.
Dans ce refuge d'un non temps inaltérable. Ouvrez votre cœur pour qu’il respire autrement.
Ouvrez votre cœur pour qu’il soit seulement un je vous aime pour l’éternité.
Blottissez-vous dans ce je vous aime, entrez dedans, acceptez de ne jamais l’oublier.
La Parabole est une forme géométrique qui ressemble à un U, mais aussi au creux d’une vallée creusée par une eau vive. Son image est aussi utilisée pour illustrer la chute irréversible dans le néant des Enfers.
Après les promesses incertaines de ceux qui gouvernent, nous sommes tous au bord du gouffre de l’irréversibilité.
Ici, sur cette terre, la vie commença dans les grandes profondeurs des océans.
Et puis, un jour, un immense volcan a fait jaillir ses roches incandescentes, et la première terre apparu.
En ce temps là, son atmosphère nous était irrespirable.
Et puis, mais personne ne sait quand et pourquoi, un arbre à grandi, et puis un autre et puis…….l’air est devenu respirable pour une multitude…..et puis on ne sait pas vraiment….l’homme et la femme ont commencé ….et maintenant leurs enfants cassent, anéantissent, empoisonnent cette Terre si précieuse.
Ils diront qu’une promesse racontée dans un livre, les autorisa à profiter de la Nature.
Mais ils ont oublié qu’ils ont déjà été chassé d’un Paradis.
D’exil en exil, nous voilà maintenant dans un aujourd’hui terrifiant où le ciel s'épaissit de nuages qui empoisonnent les petits enfants, et les abeilles disparaissent…
L’irréversible de cette Parabole ouvre une gueule qui sans arrêt avale, nous digère et régurgite des poisons dans l’air, dans l’eau, dans la terre.
Notre Terre continuera jusqu’à la mort de son Soleil, la vie continuera pour des milliards d’existences ; mais nous, sans air, sans eau potable, sans terres fertiles, brulés par un soleil incandescent nous ne seront qu’un tas d’os dénudés.
Jamais ils ne pourront dire : « je ne savait pas ».
Archie Fire Lame Deer nous disait : « un jour proche ils sauront que l’or ne se mange pas, et les Dollars non plus.
Le 15° du Scorpion vient de clore sa porte. Le miracle du Scorpion et sa métamorphose en Aigle, en Phénix. De novembre en novembre, sa parenthèse ouvre sur la transcendance de l’envol d’un aigle métaphysique.
Mais aussi, son suicide par ce poison qu’il se donne en retournant son dard contre lui-même. Ce poison qu’il donne à la terre, à l’air, à l’eau et qu’il mangera, qu’il respirera sera son suicide.
Archie Fire Lame Deer nous disait que le suicide nous est interdit. Le suicide nous précipite directement dans le gouffre de la Parabole, sans revenir. Il nous disait la vie nous est offerte, la mort aussi, mais nous ne pouvons pas nous échapper, nous sommes obligés de subir la rétribution de nos décisions.
Nous ne sommes pas seulement ce corps aperçu dans son reflet, nous sommes bien plus, et encore plus.
Avec ce corps de chair et d’os, nous savons que d’autres corps existent. Pour les découvrir, et puis mieux comprendre, les chamans utilisent ce qu’ils nomment : le quatrième œil.
Maintenant, touchez votre fontanelle, située au sommet de votre crâne. Ici il y a un minuscule affaissement, tout le monde peut le ressentir.
Dans ce minuscule affaissement, les chamans disent que nous avons un moyen de percevoir. Ils disent que nous avons un quatrième œil.
Avec deux doigts, effleurez ce creux pour ressentir.
Ce creux, les chamans l’utilisent pour ressentir en mode vibration.
Ce Quatrième œil, c’est un récepteur de vibrations qui agit comme un radar
Un radar n'est pas un œil, il ressent les vibrations.
Avec cet œil au sommet du crâne, regardez mentalement le Soleil comme s’il était à son zénith.
L’œil qui est là, au niveau de la fontanelle, au-dessus de votre crâne, regarde verticalement le Soleil à son zénith, comme le ferait un quatrième œil : comme si nous avions là, un œil.
Ce n’est pas le troisième œil frontal, mais un quatrième œil au niveau de la fontanelle. Laissez-vous inonder, sans imaginer : seulement regarder et recevoir.
Un autre mode de méditation s’ouvre : la méditation par le septième chakra.
Vous regardez le Soleil au dessus de notre tête.
Vous pourriez aussi regarder la Lune, et avec un peu d’expérience, l'étoile polaire.
Sur cette Terre, une vie commence avec ce corps, à l’instant de la première inspiration d’air.
L’air est depuis le commencement d’une existence, le Grand Maître de la vie qui commença dans l’eau.
Une vie se termine avec ce corps, et sa dernière respiration.
Mais, dans cet intervalle, combien de vie avec ce corps qui grandit et puis s’éteint ?
Autre question en réponse incertaine : ce corps étant la boite qui permet l’existence de nos organes, est-il notre seul corps ?
Les chamans considèrent le corps physique comme étant notre moyen pour aller et venir le temps de notre respiration, ici.
Mais « ici » est mystérieux. Il y a plusieurs « ici ». Pour chacun des « ici » il existe un corps qui est l’enveloppe d’une vie qui respire.
Le Chaman Joska Soos me disait « nous avons autant de corps qu’il y a de mondes où nous pouvons exister ».
Il associait le corps physique à trois circonstances indissociables : le physique, le psychologique et le psychique. Ces circonstances actualisent 3 corps d’activités pour tout ce qui concerne le mouvement, et le lieu où évolue un corps.
Mais, dans le sommeil, le corps physique est toujours quelque part où il respire et dort, lié à son corps d’énergie. La rupture des liens entre le corps physique et le corps d’énergie, provoque ce qui est nommé : la mort.
Les chamans ne considèrent pas « la mort » comme la fin de l’existant.
Des circonstances sont liées aux plans physiques des corps, mais il en existent d’autres.
Dans le sommeil, vous ne savez pas que vous dormez…..Dans la mort aussi, vous ne savez pas que vous avez cessé de respirer……Vous continuez une existence dans votre dernier rêve. Vous continuez avec votre corps qui rêve.
Vos rêves et l'impression qu’ils offrent, vous placent dans un ailleurs qui semblent réel, à ce moment là.
Cet ailleurs détermine le premier monde qui s’ouvrira à l’instant du grand départ.
Vous avez donc une multitudes d’autres circonstances possibles.
Soit vous restez dans la seule croyance d’un corps pour une vie ou bien vous acceptez d’être autrement.
Le corps qui rêve respire par le tissage des fibres qui le contiennent.
La mort coupe le cordon qui le reliait à son corps physique, mais il va continuer jusqu’à, lui aussi, cesser de vivre.
Les chamans proposent de réveiller de son sommeil le corps originel, relié au corps de rêve, relié au corps physique. Ce corps originel reste vivant aussi longtemps qu’il respire.
Le premier exercice ressemble à une gymnastique : c’est la danse dans les deux mondes.
Vous allez, en même temps, marchez sur place en levant très haut vos genoux, et sans avancer, imaginez que vous marchez quelque part, mais pas ici.
Paupières mi-closent observez ce paysage où vous allez.
Écoutez le battement d’un tambour et suivez le rythme.
Le soir, allongé dans votre lit, refaites l’exercice, allez courir dans le même paysage.
Le monde des chamans ne ressemble pas à celui des gens dans la vie de tous les jours. Il tisse une histoire sans fin qui commence avec la première naissance.
Chaque rupture du fil de la vie détermine d’autres circonstances.
La première initiation ouvre une porte, elle ouvre un chemin en double spirale.
L’initié est quelque part, il se peut qu’il sache où il est : seules les couleurs de la lumière et sa clarté, donnent une réponse.
En chamanisme, toutes les circonstances de votre vie testent votre volonté : vous avez l’obligation de choisir.
L’homme doit choisir; le végétal et l’animal entrent dans une vie qui ira à son terme sans qu’ils puissent choisir.
Vous avez choisi : automatiquement une trajectoire s’impose ; elle oriente, et détermine toutes vos décisions.
L’homme dispose de la volonté : il doit l’utiliser ou bien subir.
La volonté dépend du point d’ancrage de l’intention. Elle crée un réseau de fibres au niveau du plexus solaire.
Le chaman ordonne et organise ses fibres pour qu’elles prolongent sa volonté : c’est une première étape. La suivante consiste en un lâcher-prise : laissez penser, laissez agir la volonté, celle de l’Esprit qui anime toutes choses.
Vous entrez dans la danse du monde, et le rêve du Créateur.
Le chaman disait : il y a un plan, et il y a ceux qui dessinent le plan, les aides et assistants du créateur.
C’est très mystérieux, un ange observe votre conformité au plan. Sa patience est incommensurable. Il n’intervient pas, mais nous devons choisir le chemin qui détermine la continuité.
Pour dissoudre la fascination du rêve et ses images, traverser l’incertitude ; vous devez assouplir la rigidité du Point de Fixité. Utilisez la volonté pour déplacer ce Point de Fixité qui vous fige dans une peur, et vous aveugle.
Respirez, bougez vos yeux pour vous dégagez, et dissoudre ces crampons qui existent seulement, dans votre imaginaire.
Inspirez lentement, levez vos yeux; expirez l’air lentement, sans baisser vos yeux. Pieds bien posés sur le sol, allongez votre regard vers le haut.
Fixez votre regard dans une tension vers le haut ; essayez de regarder au-delà du sommet de votre crâne.
Visualiser un peuplier d’Italie : respirez, posez votre regard au niveau du sol ; doucement avec chaque inspire levez vos yeux jusqu’à voir le bleu du ciel, et le soleil. Dès que vous apercevez ce bleu du ciel et l’ensoleillement, inspirez et expirez plusieurs fois avec la même tension des yeux. Votre peur, si elle n’a pas totalement disparu, perd son intensité.
La peur se dissout, comme l’obscurité s’efface dès que vous allumez une lampe. Rapidement, l’évidence se révèle : vous êtes une lampe, vous aviez oublié de l’allumer.
« Qui vous guida, qui fut votre lampe,
Pour vous tirer de la profonde nuit
Qui rend noire à toujours l’infernale vallée ?
(Dante, La Divine Comédie, Le Purgatoire, chant premier
Le désir de briser les images qui vous enferment dans les labyrinthes du rêve, demande une méthode.
Le rêve s’apparente à l’eau d’un lac : aucune main ne peut les retenir, ils filent, se diluent ou se métamorphosent. Leurs premières images sont en miroir d’un ciel à sa surface : elles affleurent. Le souffle d’un vent les fera onduler jusqu’à disparaitre.
Les secrets se révèlent en patience. Ces images agréables ou désagréables, ne sont qu’un langage qui parle.
Les chamans ont codifié trois espaces en interactivité simultanée : ce qui est en bas, ce qui est au milieu, ce qui est en haut.
Ce qui est en bas correspond à la terre profonde qui inflige la désespérance d’une prison sans porte, ni fenêtre.
Ce qui est au milieu correspond à l’eau qui s’étale, et remplit la profondeur : seules souplesse et adaptabilité, vous sauvent des angoisses d’une noyade.
Ce qui est en haut correspond à l’air, écrin de la lumière, mais il faut franchir la barrière des nuages en tempêtes où le feu matérialise l’orage et ses tornades.
D’autres vous parleront de laTerre, de l’Eau, et du Feu.
Trois cercles s’imbriquent ; ils seront traversés par celui qui avance vers l’au-delà à travers l’Élément Air.
L’initié respire ici, et ailleurs.
Avancer, traverse quatre épreuves qui valident votre victoire. Définitivement, les images du rêve s’effacent. Une à une les circonstances se présentent comme dans une roue sans fin.
N’imaginez pas qu’il suffit d’une fois : un jour vous commencez, et seule la mort vous délivrera des épreuves de votre existence avec ce corps.
La Terre et vos peurs profondes, dressent le premier obstacle que vous devez franchir. Dès que vous en êtes vainqueur, évitez le piège de la vanité.
L’épreuve de l’Eau se présente : elle vous oblige à l’adaptabilité.
L’Eau et la forme qui est toutes les formes, libèrent le Pouvoir. Un allié redoutable qui impose la souplesse ou bien vous serez noyé, submergé dans la tempête des émotions.
Maintenant, vous comprenez mieux la loi de rétribution des actes.
Votre fluidité vous surprend de jour en jour ; elle seule permet d’obtenir l’inconcevable liberté de devenir sans forme.
Chacun de vos pas ressemble à une croisade, un combat, une quête : et vous obtenez un fragment de connaissance.
Dans ce rêve où vous ne savez pas si vous êtes celui qui tisse le rêve ou bien si vous êtes rêvés par le désir d’un autre : toutes vos victoires valident un progrès. Et vous rencontrez le Feu qui offre la Clarté. Ce feu ne brûle pas et pourtant il procède par combustion; il réduit en poussière les larves de négativités qui s’accrochent encore sur votre corps astral. Les pensées négatives provoquent une opacité qui vous ralentit jusqu’à vous persuader de renoncer. Avec le Feu, vous entrez dans votre cœur, ici il n’y a que l’amour et vous êtes victorieux. L’Air devient votre allié, il offre de vaincre la vieillesse naturelle du corps. L’Air et sa transparence sont insaisissables : maintenant, vous êtes libre de vos obligations sur cette Terre.
Fils et filles enfantés par la Lumière, dans ce monde qui ne le sait pas, l’ignorance vous enferme. Toute votre vie, vous la subirez jusqu’à l’instant où votre premier refus ouvre un espace : et la peur s’interpose. Ne la laissez pas vous attraper et vous obtiendrez un pouvoir : l’adaptabilité de la forme qui prend toutes les formes, la vôtre ayant été totalement dissoute. Vous expérimentez une nouvelle forme d’être dans ce monde ou d’autres. L’élargissement de la conscience est une véritable aventure qui vous impose vigilance, persévérance, patience, et obéissance. L’obéissance à vous-même : aucune des circonstances de votre progression ne peut ni ne doit être forcée. Vous persévérez en toute obéissance, avec patience.
L'essentiel est le son disait le chaman Joska Soos.
Un chaman est un être rare : sa vibration prolonge en écho, le chant des multiples dimensions de l’Univers.
L’existant n’est que vibrations sonores et lumières : cette vibration du son s’aperçoit en ondes qui ressemblent à celles des ronds dans l’eau où une pierre est jetée.
Mais ici, vos émotions tissent des ligatures où le poids des chagrins, et les douleurs de l’enfance verrouillent la clarté.
Pour ne pas divaguer de mirages en images gauchies, antichambres de la folie : le Maître, et l’infini de son silence tisse une patience, sans attente.
Le chaman chante, parle, et se prolonge comme le chant d’une conque anime un orbe en spirale. Seul, le corps de chair tombe en poussière ; ces corps qui l’enveloppent, continuent d’exister, plus ou moins longtemps.
Plus votre volume d’énergie est important, le plus longtemps vous resterez conscient dans ce futur de l’au-delà après la mort.
Votre énergie vous permet de continuer dans des mondes qui s’ouvrent en miroir où vos pensées s’agglutinent avec leurs semblables.
Le corps du chaman fut incinéré en aout 2008, mais son émanation consciente m’est restée très proche ; quelque chose de lui s’attarde encore.
Souvenirs et mémoire prolongent son ambiance indéfinissable.
Il me disait : jamais vous ne serez abonnée.
Son émanation m’accompagne dès que je traverse la condition ordinaire des choses; sa voix, et la puissance de son chant, me propulse au centre de ma roue.
Nous avons été nombreux en Europe, et ailleurs qui souhaitaient le rencontrer.
Alors, maintenant que les mirages du désir d’obtenir, vous proposent de consommer des plantes psychotropes, les territoires du non retour ouvrent les portes interdites. Celles des mondes du sans retour parce que personne ne connait le chemin du revenir.
Ces mondes, ouvrent des enfilades en spirale qui s’entremêlent. Dedans, vous ne trouvez plus le chemin du revenir dans le réel.
Cela ressemble au labyrinthe qui se prolonge en miroir de lui-même dans une spirale inversée. Seuls les grands concasseurs sans relâchent, disloquent et désagrègent ces particules qui étouffent l’âme lumière indestructible.
Jamais personne ne pourra détruire les orbes de lumière de votre devenir.
Le Chaman me disait : soyez sans inquiétude, La Toute Puissance nous réincorpore, nous digère, et nous continuons d’être.
Il y a le présent qui matérialise l'instant, et l'intemporalité qui matérialise une continuité dans le semblable.
Cette qualité du présent est semblable à un point au centre d’un cercle.
Cela ressemble à un silence.
Ce silence est précieux, il permet de modifier une ligne en continuité.
Il permet de modifier la trajectoire d’un karma douloureux : effacer une dette morale.
Maintenant s’actualise le 15° du Taureau, l’apogée du printemps qui autorise la germination d’un vœu.
Accepter et reconnaître l’erreur, la faute et la douleur infligée par l’ignorance : pardonner et se pardonner.
Depuis ce commencement mystérieux de la naissance, un empilement d’erreur gauchie la trajectoire d’une vie.
C’est ici que la Récapitulation Parfaite offerte par Philis Pei, devient précieuse ou bien un seul acte parfait de psychomagie, comme nous l’a offert « Le théâtre mystique » de Jodorowski.
Mais il y a la paresse, le don inversé de ce 15° du Taureau.
La paresse et l’excuse du ne rien faire qui n’est jamais le non agir.
Ouvrir une porte dans la continuité du temps.
Poser une césure dans la phrase d’une vie.
Définitivement dire, comme le disait Archie Fire Lame Deer : chaque matin est une nouvelle naissance, chaque matin est une nouvelle vie qui commence.
Alors la magie d’un soleil dessine une aube en perpétuelle renaissance.
Le chaman Joska Soos me conseillait d accompagner l’aube du mois de mai par un vœu de renaissance.
Une renaissance qui par essence efface les résidus d’un hiver et ses douleurs.
Une renaissance tissée par le jaillissement d’un printemps en promesses de la douceur de ses fruits.
« Le secret de toute les connaissances et la connaissance de tous les secrets sont en nous. »
Avoir un corps physique, cela ressemble à un assemblage extensible. Sa souplesse permet à votre corps de grandir et s’adapter : intérieur et extérieur en équilibre.
Les chamans voient que son extensibilité s’articule autour d’un Point de Fixité. Il se condense lorsque vous lâchez votre dernier souffle, jusqu’à se réduire à une minuscule particule de conscience ; et vous allez directement dans les mondes concernés par vos ultimes préoccupations.
Cet espace ressemble à une aube sans commencement ni fin.
Ici, vous rencontrez les Gardiens du Rêve Danseur, et les Grands Enseignants jamais incarnés. Les légendes parlent d’un tribunal, les chamans parlent d’un gigantesque miroir où vous ne voyez que vos obsessions, comme dans un film sans fin. Il suffit de le comprendre, et le miroir s’effondre.
Ceux qui voient disent qu’il faudra quarante jours pour libérer votre corps d’énergie, votre corps astral et votre corps causal. Alors, ils se détachent totalement de votre corps physique : ils continuent une existence en affinité avec tous ceux qui sont leurs semblables.
Mieux comprendre les mouvements de l’énergie, vous donne des moyens pour accélérer votre évolution spirituelle.
Vous pouvez agir sur votre Point de Fixité avec la Roue des Mouvements de l’énergie. Son ancrage est au Nord-est, un point équidistant entre le Nord et l’Est. Ici, nous sommes tous confrontés à son pouvoir, et bien au-delà des apparences.
Le Bardo Thodöl des lamas tibétains est plus nuancé. Le détachement de vos corps spirituels peut se faire instantanément, dès lors que vous savez comment vous extraire de l’attraction terrestre, et sa fascination.
Votre enveloppe physique n’échappera pas à sa mort, par contre vous accélérez votre évolution spirituelle en vous dégageant de cette gangue qui contraint la matière.
Pour mieux utiliser votre énergie, il suffit comprendre. Votre enveloppe de chair est l’écrin des indispensables pour vivre avec votre corps physique. Cette peau qui le protège, est enveloppée dans un corps d’énergie, visible par ceux qui voient.
Votre corps d’énergie ressemble à une membrane : elle se déchire au moment de l’expire ultime. Instantanément, le corps astral s’échappe, propulsé dans son dernier rêve : mais ce mort ne le sait pas, il dort.
Ils disent : « tout se désunit » et c’est exactement comme ça.
Ces trois corps imbriqués, ne se séparent qu’à l’instant de la dernière respiration.
Cela ressemble à un effilochage : les fibres qui vous relient à tous les existants, flottent en attente d’un corps vivant par le battement de son cœur. Ce cadavre devient une chose vide qui lentement se désagrège. La conscience s’attarde dans l’astral, mais elle aussi va se dissoudre : ses rêves aussi.
Et pourtant, cette vie ne s’éteint pas : elle continue avec un troisième corps nommé : corps causal ou corps de lumière. Et il ne subsiste que la lumière qui s’en va rejoindre ses semblables : lumière dans la lumière, même infinitésimale.
Les obsessions récurrentes s’arriment autour d’un Point de Fixité : il détermine dans quel monde votre évolution continue.
Les membranes qui enveloppent votre corps, ne s’échappent pas à sa mort. Elles continuent d’exister aussi longtemps que leur énergie le permet.
Ici, tous nous sommes dans cet assemblage de trois corps : physique, astral et causal.
Ils se contractent à l’instant du dernier expire, et se désunissent, jusqu’à se réduire à une minuscule particule de conscience.
Dès lors que le détachement n’est pas immédiat, les émotions s’attardent près du cadavre. C’est ici que l’on parle des fantômes errants sans sépulture.
Depuis, mais personne ne sait où est ce commencement, nous avançons comme des aveugles qui tournent en rond dans un labyrinthe sans issue. La distance entre le point d’avant, et celui de maintenant est oubliée.
Mais il y a toujours le commencement, un Point Zéro qui dessine la frontière entre un hier, et un aujourd’hui. Ce point frontière est nommé Point Zéro. De ce point, une lignée commence, se termine, se renouvelle et continue.
Le Point Zéro ouvre un autre commencement, il condense toutes les mémoires ; celles qui tracent un avant, et un après.
L’ignorance de cet « avant », ne permet pas la pose d’un point après. L’ignorance interrompt la continuité. Prisonnier d’un empilement de stupidités, on tourne en rond dans un nulle part où aller. La famille humaine se condamne à une errance sans visibilité. Alors, elle organise des zones de confort pour résister à l’effrayant sans fin. Dans des temps immémoriaux, il y avait le berger qui dirige le troupeau, mais lui aussi a disparu. Le troupeau ne connait ni le chemin du retour à l’origine, ni celui de la continuité.
Si hier n’existe pas, demain n’existe pas non plus : aujourd’hui s’intercale, mais on ne sais pas où.
Ce « mais on ne sais pas où » n’est certainement pas angoissant. Il offre l’espace merveilleux d’un éternel recommencement sans regret, ni espoir déçu.
Avec l’aube de l’Équinoxe de Printemps, jour et nuit sont égaux : cette aube matérialise l’éphémère d’un Point Zéro.
Ils disent : ce samedi 21 Mars est le Point Zéro de l’Équinoxe de Printemps, pour l’année 2021.
Vendredi 20 Mars, vous pourriez faire une ultime récapitulation. Dans un linge, posez votre récapitulation. Faites comme il vous plaira pour la ligoter dedans. Mais ne doutez pas de votre savoir faire. Et puis, vous allez quelque part faire un trou pour enterrer votre récapitulation. Quitter ce quelque part, oubliez-le pour vous réveiller le samedi 21 mars, définitivement neuf dans un sans mémoire où tout est possible.
Je me souviens, Alejandro Jodorowski conseillait ce qu’il nommait : un acte de Psychomagie.
Voir la vidéo :Jodorowski La cage mentale l'art de la psychomagie - 28 minutes - Arte.
Au centre de la Roue de Médecine, une porte s’ouvre sur un vide immense et sans délimitation aucune. Et puis vous avez la sensation d’être dans l’œil d’un cyclone. Tous les vents tournent autour, mais dedans il y a un immense silence.
Dès que vous entrez dans le vide de cette spirale, quelque chose se brise, vous entrez dans une lumière blanche vivante. Cette percée provoque un bruit de tonnerre ou bien seulement un léger bourdonnement : mais si puissant que vous le sentez dans toutes vos cellules. Ce son entendu ne ressemble pas à ceux de la vie de tous les jours. Cela ressemble à celui d’un orgue qui résonne dans une église, et la musique s’arrête : vous continuez de l’entendre dans votre tête, le son bourdonne dans vos oreilles. Vous êtes propulsé dans un champ de force en vibration. Inutile de forcer cette entrée, la porte s’ouvre naturellement dans le silence du mental; ici, la vitesse est celle de l’instantanéité. Vous avez traversé sans même le savoir, vous êtes déjà dedans. Personne ne peut résister, se soustraire ou s’opposer à la puissance de cette énergie. Ceux qui transgressent en utilisant des substances, prennent le risque de devenir définitivement idiots ou fous; d’autres auront un arrêt cardiaque. Vous devrez toujours vous protéger de la cupidité et du désir d’obtenir à n’importe quel prix.
Une couleur particulière montre l'activité et la radiance de vos Chakras.
Ils sont sphériques : ils ont un avant, un arrière et un centre.
Ils ont aussi une fonction spécifique en activité sur trois niveaux : physique, psychologique et spirituellement.
Lorsqu'un Chakra entre en activé, vous ressentez une chaleur bienfaisante qui se diffuse dans tout votre corps.
Vous voyez et vous ressentez qu’ils s’animent d’un mouvement circulaire, avec un calme au centre.
Assis, debout ou couché, choisissez la position la plus agréable pour vous.
Essayez d’obtenir ce calme pour percevoir le mouvement de l’énergie.
Plus vous êtes paisible, plus vous ressentez l’activité de vos Chakras.
Vous les voyez avec votre Troisième œil : commencez de tout percevoir avec votre Troisième œil, à partir de son point neutre.
Dès que vous ressentez ce calme, ne fut-ce qu'une fois, vous pourrez le faire ressurgir de vos souvenirs, et il sera toujours possible de le retrouver.
Vos Chakras apparaissent aussi avec une couleur. Cette couleur témoigne de vos sentiments : ils sont sans fixité.
Vous obtenez une image instantanée.
Sa couleur est conforme au spectre de l’arc-en-ciel, mais aussi du plus intense à transparent. Du rouge sombre au violet délicat ; et une odeur aussi vous accompagne.
Aujourd'hui l’odeur est souvent masquée par celles de vos lessives ou d’un usage de parfums chimiques.
Reste pour témoin, la sincérité et la couleur de vos sentiments.
Cette couleur apparaît, mais aussi vite disparaît. Elle est sans fixité.
Cette couleur vous donne un diagnostique de votre état psychique.
Toutes les années 2000 sont affectées par L'Arcane 20 du Tarot, nommé le Jugement. Tous nous sommes jugés sur nos actes, et nos pensées profondes.
L’arcane 21 représente le triomphe des quatre vertus du 15° du Soleil.
Un personnage féminin est au centre d’une couronne. Le 15° du Verseau symbolisé par un ange ; le 15° du Taureau ; le 15° du Lion et le 15° du scorpion qui sublimé par le phénix en renaissance.
2021 regardé comme
20 +21 = 41 = (4+1) =5
20 nombre secret = 210 = 3
21 nombre secret = 231 = 6
3+6 = 9 nommé l’Ermite : un vieillard symbole de sagesse, avance : il brise l’obscurité avec une lampe.
L'arcane 6, nommé L'Amoureux, représente un homme entre deux femmes. Certains disent qu'il symbolise l'hésitation : l'arcane 6 propose de choisir. Nous avons l'obligation de choisir entre les lois de l'obscurité et des ténèbres ; ou bien la spirale ascendante vers la Lumière.
L’arcane 5 nommé Le Pape, représente un personnage dans le geste de la bénédiction.
Cette année 2021 offre l’opportunité de choisir un recommencement avec une bénédiction de la chance qui favorise toujours le courage de l’audace.
20 : le jugement ; 21 : Le Monde.
Pour celui qui en toute humilité, accomplit sa destiné.