vendredi 30 mai 2014

Superstitions



En Chine, l'inhumation des morts s'inscrit dans les traditions millénaires du culte des ancêtre. Mais depuis 1956, à l'appel du fondateur du pays communiste Mao Tsé-toung, l'incinération a été introduite à l'empire du Milieu pour lutter contre les idées superstitieuses et féodales. Cette approche s'est généralisée, notamment après l'élaboration des lois sur les funérailles qui rendent l'incinération obligatoire dans les régions peuplées et bien desservies à travers le pays.

Le choix du cercueil s’est généralisé lorsque les humains souhaitèrent s’échapper de l’irréversible disparition du corps physique. C’est alors qu’ils ont inventé une croyance où l’âme des ancêtres protège les vivants qui l’honore, jusqu’à même imaginer que les âmes continuent de rendre des services contre rétributions d’offrandes et de cultes. Les chamans et d’autres ont une compréhension différente : ils savent que le corps est périssable et se renouvelle dès sa naissance. Le corps n’est qu’un vase qui contient ses organes, les os et tout ce qui lui permet d’exister. Les corps spirituels qui l’accompagnent se désolidarisent naturellement dès la fin de vie du corps. Honorer une urne qui ne contient que des cendres ou s’incliner sur la tombe qui contient le cercueil : pas de difference ils sont vides et seulement plein du regret et des chagrins des vivants. Mais il y a des Saints dévoués qui refusent de s’éloigner pour continuer d’aider ceux qui les sollicitent ; il y a aussi les esprits avides jamais rassasiés qui se nourrissent des larmes et de la douleur.
Le mois de mai est associé à la résurrection, prémices d’une vie future et de récoltes abondantes. Les Chrétiens honorent Jésus qui ne laissa qu’un cercueil vide; les héros Grecs devenaient des étoiles ou des constellations emblématiques de leurs exploits. L’Inde utilise la crémation pour libérer définitivement l’âme ou abandonne le corps au fil de l’eau d’un fleuve sacré. Plus l’âme s’élève, plus sa résurrection sera spirituelle. Pourquoi vouloir la confier à l’enferment obscure du cercueil enfoui.


Pouvoir et magie des fleurs


http://itunes.apple.com/fr/book/pouvoir-et-magie-des-fleurs/id518351933?mt=11



Méditations, petites histoires et autres contes
ISBN : 9782918954231
Format Web-book pour tablette tactile et Smartphones

Image de couverture, mise en page et illustration Flora Desondes.
Image de couverture : Bodhisattva Avalokiteshvara divin protecteur.
Sur iTunes il est GRATUIT


samedi 24 mai 2014

Message de l'Association Générations futures

Message de l'Association Générations futures pour le plus grand bien de tous.

« Les stades, les parcs, des écoles et tous les espaces proches de points d’eau doivent être interdit aux épandages de pesticides. Il est urgent que ces zones sans pesticides soient évidentes à proximité des habitations, écoles, crèches, hôpitaux et maisons de retraite quand des zones agricoles jouxtent ces lieux de vie. » 


http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/05/23/01008-20140523ARTFIG00321-les-abeilles-sous-haute-surveillance.php


L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance).Au total, treize substances interdites dans l'agriculture ont été retrouvées dans les cheveux de ces enfants.D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au moment du prélèvement, un tiers des enfants participant à l'enquête étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ». Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux dans les trois mois précédents le prélèvement.