mardi 12 septembre 2023

Les dérives de l’imaginaire


 





Les dérives de l’imaginaire


Ils disent de l’histoire humaine qu'elle commença dès que nous avons obtenu la verticalité.

Maintenant, cette même verticalité ouvre l’immensité d’un sans arrêt où notre désir d’explorer trace dans un sans limite.

Nous en sommes persuadés, de vie en vie nous continuons d’avancer…….sans même apercevoir le nombre et la quantité qui nous encerclent, et nous contraint de partager pour continuer d’exister.

D’évidence, et de respiration en respiration, l’air respiré est notre indispensable, de même l’eau, et la générosité des fruits offerts par cette Terre. 

Dans ces temps d’autrefois, ils n'oubliaient jamais de dire merci en offrant un retour, vers cette immense générosité.

L’offrande et sa prière disaient merci.

L’imaginaire, encore, dans une brume, apercevait le reflet des ombres où ils ressentaient la présence d’une multitude souriante, et bienveillante.

La honte et les regrets affadissent la lumière dans l’obscurité d’un cɶur égoïste.

Dans la croyance d’un sans limite nous continuons d’oublier qu’il suffit d’un tremblement de terre, et nos demeures s’effondrent.

Dans un sans arrêt, l'histoire tourne en rond, et son vertige nous aveugle.

Nous oublions que notre Terre nous offre la vie.

Et pourtant, inexorablement, la poussière de nos os deviendra l'humus des fruits à venir.




jeudi 15 juin 2023

Déplacer votre Point de Fixité

Toutes les émotions sont vivantes, elles ont une densité, une texture plus ou moins opaque, et épaisse. 

Vous ressentez des émotions positives que vous souhaiteriez prolonger,

ou bien des émotions négatives, et vous souhaitez vous en débarrasser. 

Vous les ressentez directement : elles agissent sur un Point de Fixité. 


Là où votre Point de Fixité s’immobilise, des relations s’établissent en interconnexions avec d’autres circonstances en miroir. 


Vous pouvez explorez ce qui est désigné Nadir, Monde du milieu, et Zénith (ce qui est en bas, ce qui est au milieu, ce qui est en haut). 





Pour le Chaman Joska Soos, la nature de ces phénomènes s’apparente à de la glace figée qui devient de l’eau, de la vapeur jusqu’à être semblable au nuage qui se dissout dans le bleu des cieux.


Un Point de Fixité est quelque part dans cet espace : quarante neuf positions vous concernent. Elles déterminent toutes vos circonstances. 

Pour vous dégager d’une fixité, vous levez les yeux, le plus haut possible ; et vous soufflez très fort plusieurs fois. 


Inspirez avec l’intention de vous remplir de rien. 


Posez sur votre estomac quelques feuilles d’absinthe, elles favorisent un sentiment de paix.

 

Vous pouvez explorer trois espaces. 

Certain parlent de sortie hors du corps, de voyage en astral. 

Vous n’êtes jamais dans le corps mais avec lui, et plus ou moins à ses côtés, plus ou moins dilaté. 

La mort vous en détache, définitivement.


Maintenant, bien vivant, comprenez que vous avez la liberté de déplacer votre Point de Fixité d’une position désagréable, pour une autre plus confortable.


Pour rétablir un équilibre intérieur ou même expérimenter cette méthode dans un rêve, cela ressemble à tourner les pages d’un texte. Vous avancez dans la lecture d’une autre réalité, celle de « la forme qui prend toutes les formes ». 


Toutes les circonstances s’adaptent à la souplesse d’une forme qui se moule dans toutes les formes. 


Seuls, le corps physique et les objets matériels vous apparaissent dans une rigidité subjective. Observés avec un microscope, vous les voyez autrement alors que rien n’a changé.

Un os, le tronc d’un arbre ou toutes autres densités vous laissent penser cela. Vos yeux et ce qu’ils regardent, ne prennent en compte qu’un aspect de la matière. 

Ce qui est non connu mais connaissable, ce sont les sphères de pensées émises en continu par un dialogue intérieur. 

Elles prennent la forme de bulles qui cherchent un interlocuteur en réponse, et jusqu’à épuisement de leur énergie propre.

Ces sphères de pensées sont conscientes par elles-mêmes, leur vie dépend de la force d’intention de celui qui les formule, et de sa capacité d’exercer sa volonté. 


L’activité des sphères de pensées est réelle bien que sans forme visible ici. Elles se déplacent le long de lignes d’énergie comme des ondes radios. 

Vous pouvez les percevoir de multiples manières, en couleurs, images, texture, sentiments ou autres. 


Les chamans et les voyants parlent d’une architecture qu’ils perçoivent en lignes d’énergie : elles tissent en réseau une trame entre toute chose à partir et à travers des Chakras. 

Nous avons sept Chakras perceptibles, de l’entrejambe au sommet du crâne.





Comment se déplace un Point de Fixité ? Le plus facile c’est de descendre, le plus difficile c’est de monter. 

Il est prudent de commencer par un déplacement du Point de Fixité vers le haut.

Une expansion vers le haut ne présente aucun risque : c’est même bénéfique. Le moteur, ce sont vos qualités. Après être descendu, remonter demande une importante quantité d’énergie. Il n’est pas correct pour un débutant de s’aventurer dans certains endroits hors la présence d’un maître spirituel qui veille sur son apprenti et, si nécessaire, ira le chercher. 

Vous avez déjà observé, lorsque vous êtes au volant d’une voiture, qu’il est difficile de maintenir votre véhicule dans l’axe de la route, lorsque vous regardez attentivement un objet sur le côté. La voiture ira naturellement dans la direction que vous regardez. Vos yeux ont un pouvoir d’intention qui va jusqu’à entraîner votre voiture vers la direction regardée. Ceux qui pratiquent le yoga n’ignorent pas cette particularité et s’entraînent à lever les yeux pour stimuler leur connexion avec le Chakras de la Couronne, celui qui est au-dessus du crâne. Votre Point de Fixité va agir comme point focal à la place où il va se fixer. Il entraîne avec lui votre conscience perceptive. Vous ressentez, vous voyez par la loi selon laquelle « qui se ressemble s’assemble ».







jeudi 27 avril 2023

Nous n’existons pas sans la mystérieuse alchimie des Quatre Éléments


1 - La Terre
2 - L’Eau 
3 - L’Air

4 - Le Feu matérialisé par la lumière et la chaleur


Et nous entrons dans le « c’est comme ça »

Aucun de nous ne peut prétendre savoir pourquoi nous existons ici. 

Tous nous pouvons dire merci pour l‘émerveillement de la respiration.

Il y a ceux qui parlent de chatiments divins.

Les chamans pensent autrement. 

Ils disent merci pour le « je respire » sans qui la vie ne commence pas.

Et puis, dans cet absolu mystère, ils tissent un rêve, et dedans il y a la joie d’exister. 

La Terre est notre demeure pour longtemps. 

Elle sera celle de nos enfants, de nos petits-enfants……

Imaginez le furur pour demain, pour après-demain.

Imaginez pour des siècles encore : respirer, se désaltérer, continuer d’exister.

Mais vous devez le désirer très fort, pour vous, vos enfants……et le plus grand nombre.

Ici, aucun égoïsme ne se prolonge.




Le rêve du chaman



                                    
                             Respirez………et la vie continuera.


 Respirez………et vous saurez agir pour vous, vos enfants ……Aucun ne doit être oublié. Cela ressemble à l’Arche de Noé et sa légende où seul le petit soi resta à quai.


















samedi 18 mars 2023

La septième génération

                                   

Hunka Kagapi 

                        

Les Amérindiens sont des êtres silencieux : pour les comprendre, allez vers eux. 

Dix années de ma vie, Archie Fire Lame Deer m’enseignera la juste manière de vivre, et le respect des plantes cérémonielles. 

J’allais le rencontrer partout où il venait en Europe.

Ce matin de février 1993, Archie était chez moi pour cinq jours. Dans la cuisine où nous étions pour un petit déjeuner, il annonça, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps :

 « J’ouvre une cérémonie pour toi avec le rite Hunka : l’apparentement ; sixième rituel donné par Pte-san Wi-yan, Femme Sacré Bison Blanc. Tu es ma sœur, je t’adopte : tu es ma famille, mon père est ton père, ma mère est ta mère : ce sont les grands-pères, et les grands-mères sacrées qui l’exigent. Tous ceux qui sont présents ici vont le voir. Je sais que tu es ma sœur, bien avant ce premier regard échangé à Grenoble. Dès que tu as franchi le seuil de la porte, j’ai su que c’était toi. Déjà, lorsque la porte de l’avion s’est ouverte, ton corps spirituel apparut : notre rencontre était imminente, je savais que tu serais là. »

En un instant, au premier regard, il m’a reconnu : je suis sa sœur. Pour lui le choc a été rude, et pour moi donc ! Son fils John était là, lui aussi le savait. Officiellement, devant témoins, il m’adoptait en cérémonie Hunka Kagapi. Archie Fire Lame Deer me consacrait rituellement mon nom cérémoniel, et me donna ce chant qu’il avait reçu pour moi. 

Il dressa deux feux à l’identique au centre du cercle consacré pour le feu, puis déclara : « toi et moi nous sommes le même Feu. Aujourd’hui je te consacre ce nom très ancien. Il y a longtemps qu’il n’a pas été reçu ; tu es la septième génération. » Un homme cérémoniel est nommé plusieurs fois. Ce matin-là il se nomma du premier nom sacré qu’il reçut de sa mère, le jour de sa naissance. Elle lui donna la vie pendant une cérémonie Inipi, et le nomma comme tel. 

Par cette cérémonie, il ouvrait le secret autour de ma naissance. Il m’adoptait : je devenais sa sœur. Il me relia à la cérémonie Inipi du jour de sa naissance. Il a construit le feu comme jamais auparavant. Il dressa deux autels identiques au centre du cercle consacré pour le feu. Il dressa deux Canupa dans la hutte, en disant : « devant ces deux Canupa je ne peux pas mentir. Nous sommes le même soleil, masculin et féminin, frère et sœur. Toi et moi nous sommes le même Feu ; aujourd’hui je te nomme Wi cha'pi luta Wi. La racine de la lignée du nom est très ancienne. Depuis plus de quatre générations, il n’a pas été reçu par une femme. Ce nom est double, il désigne aussi le gardien des condors. Ta nature spirituelle elle aussi est double : tu es protégée par le Pouvoir de l’Ouest et celui du Sud. Le Pouvoir de l’Ouest est redoutable, c’est le clown sacré qui provoque le rire. Le Pouvoir du Sud, qui est aussi nommé Loge Arc-en-ciel, il concerne le pouvoir de la femme, et son obligation de protéger les enfants. 

Avec le pouvoir du Sud il y a aussi la connaissance de la magie curative des plantes, et les secrets de l’eau. Ces pouvoirs sont sans fixité, ils accompagnent l’esquive. Le pouvoir du Nord concerne les générations futures, et celui de l’Est, la Lumière toujours vainqueur. » 

Les rubans rouges 

Auparavant, alors que nous étions en Suisse, Archie avait construit une deuxième hutte avec douze perches de saule, érigées à côté de la hutte de seize perches. Il lia chacune des intersections avec des rubans rouges, et il déclara : « Nous construisons cette hutte lorsque deux vieux amis se retrouvent pour faire la paix ». 

Il est entré dans la hutte à seize perches pour verser l’eau, et il me demanda de servir l’eau pour les femmes dans la hutte rouge.
Plus tard, lors d’un séminaire où tous les coordinateurs pour l’Europe se retrouvaient, il nous parla des étoiles. « L’origine sacrée de notre peuple vient des Pléiades. Lorsque notre corps est attrapé par sa mort nous allons dans la Voie Lactée. Là nous rencontrons trois grands-mères sacrées. Elles regardent l’écriture sacrée, la marque indélébile sur notre poignet, alors elles nous laissent rejoindre les terres de nos ancêtres. » 

Un autre jour en Autriche, il me dira : « lorsque la vie t’oppresse, va sur la montagne et lâche un cri puissant, un seul : offre la fumée de l’herbe douce, le parfum du cèdre et la sauge. » 

              https://inipiwakan.monsite-orange.fr


jeudi 15 décembre 2022

Imaginez l’arbre de vos souhaits

 



Pour le plus grand bien de tous les êtres 


Il y a maintenant plus de 2600 ans, le Bouddha souhaita profondément comprendre l’origine de la souffrance.

Sa légende raconte qu’il entra dans une méditation profonde nommée Profonde Luminosité ; et au même instant le Sublime Grand Être, le Bodhisattva Avalokiteshvara qui contemplait dans sa plénitude la Profonde Connaissance Transcendante vit que les cinq agrégats sont vides de toutes essences. 

Il déclara : « Les formes sont vides ; la vacuité n’est pas différente des formes ; les formes sont vacuités. Il en est ainsi pour les sensations, les représentations karmiques et les consciences sont vides. En conséquence, tous les phénomènes sont vacuité. »

Et il énonça le Soutra du Cœur de la Profonde Connaissance Transcendante qui élimine toutes les souffrances. 

Il ne reste que deux semaines avant le nouvel an 2023, utilisez un calendrier pour chaque jour, chaque matin écrire ce que vous ne souhaitez pas …..et puis, sur une autre feuille, écrire ce que vous souhaitez pour vous, pour ceux que vous aimez……et….selon votre cœur.

Imaginez l’arbre de vos souhaits ; accrochez à ses branches tous vos désirs de futur.

               

                 Accompagnez l’énergie de cette année qui vient.

                   Je vous souhaite tous les bonheurs possibles






vendredi 23 septembre 2022

La mécanique des miroirs










Image sublimée du Grand Être Avalokitesvara



De vivre, de respirer nous inclus dans un monde fabriqué par le tissage de nos désirs qui s’entrechoquent. 

De vivre nous oblige à être dedans, mais nous permet aussi de nous extraire, et en même temps vous avez la liberté de choisir, avant d’agir.

 Le chaman me disait : « laissez penser, laissez agir, entrez dans le réel ».

Cette Terre est une structure en étage, mais nous ne savons pas de combien d’étage, et où nous sommes réellement.

Seule la trame de notre quotidien nous permet de savoir si ce monde est seulement souffrance ou bien en parenthèse de bonheur. 

Ici, tous nous sommes inclus dans un prisme en miroir.

Un miroir sans arrêt pose un filtre entre « moi » et le réel. 

Un miroir en opacité, mais aussi en transparence.

Sa permabilité permet de respirer à travers la perception floutée du là où nous sommes.

L’autre, nous le voyons en grisaille, et séparé par un lointain extensible dans une structure en nid d’abeilles.

Cet assemblage nous place dans le réel du temps, même si nous avons le sentiment d’en être séparé. 

Utilisez l’énergie de l’Équinoxe d’automne qui pose une parenthèse en équilibre

où pour et contre s’annulent. 

Ressentez votre appartenance, commencez par assouplir la texture jusqu’à voir sa transparence. 

Dans le sommeil, un corps qui dort est là où il dort : le corps de rêve, est dans les images de son rêve.

Votre conscience d’exister dort ou bien elle accompagne les images du rêve. 

Elle accompagne aussi un fragment de lucidité entre le sommeil et le rêve.

Entrez dans Être, un gigantesque espace, libre des images fascinantes du rêve, libre aussi de l’enferment dans un corps soumis à sa respiration.

Déjà, nous devons impérativement rester modeste. 

Impossible de savoir si nous avons brisé le miroir, impossible de savoir si cette brisure dans le rêve ne s’ouvre pas dans un autre rêve, puis un autre….

Et ce bruit terrifiant qui nous emporte au-delà de la prison du corps, nous ligature dans sa mort.

Ceux qui reviennent, hors de la prison épaisse d’un rêve fascinant, obtiennent la liberté d’aller, et de traverser ce prisme qui nous contient : il est souple et perméable puisque nous respirons.

L’air entre dedans, le traverse, se renouvelle et nous respirons.

Maintenant, dans ce point d’équilibre du fléau de la balance, l’air devient le plus précieux de vos alliés.

Entrez dans la respiration, seulement attentif à respirer.

Devenez seulement respirez.





jeudi 11 août 2022

Le point du non retour ?





 


Prenez douze pierres pour matérialiser une roue de médecine.

Allongez-vous au plus près du centre de votre roue. 

Fermez les yeux ; visualisez la flamme d’un feu qui s’élève. 

Respirez paisiblement, vous êtes allongé sur la surface de la Terre.

Soyez conscient de votre présence, ici. 

Mentalement, restez allongé avec le sentiment de flotter à la surface de la sphère terrestre. 

Doucement, continuez de vous élever, jusqu’à vous assoir quelque part, mais suffisamment haut pour voir la sphère terrestre, 

ses continents, ses océans. 

Respirez doucement dans l’immense tranquillité de l’espace. 

Inspirez doucement par le nez, absorbez l’espace ; 

l’espace est en vous aussi. 

N’ayez pas peur de ce qui vient, de ce soleil immense qui vous happe ; laissez venir.
Si vous n’avez jamais construit une Roue de Médecine, utilisez l’image des roues de Bruniquel. 

Matérialisez chacune de ses huit directions cardinales avec une petite pierre. 

Les roues de Bruniquel découvertes récemment, ne sont pas seulement une image : elles sont aussi une mémoire.

Vous pourriez aussi vous inspirez de celle créée par ce mystérieux petit poisson.

Je me souviens d’un rêve où un grand poisson, 

une baleine bleue me parlait, et en même temps elle me montrait qu’elle ne pouvait plus respirer dans une eau souillée de déchets plastiques.

La vie est venue par l’océan,

il pourrait la reprendre si l’air devient irrespirable. 

Ce point du non retour que nous ne savons pas.

C’est pourquoi, aveuglés de haine, de colère et d’avidité, ils continuent de faire exploser leurs bombes, et la mort.

La vie nous est donnée certainement pas pour satisfaire le caprice d’une colère comme celle des petits enfants.

Ils brisent leurs jouets en imaginant qu’ils ont ce pouvoir d’imposer la mort.

Il n’y a que le silence pour anéantir les poisons d’un mental prisonnier de sa stupidité.

Déjà, la Comtesse de Ségur racontait les exploits du général Dourakine, 

un russe victime de sa courte vue, 

assis sur la branche qu'il est en train de scier.

Combien de vie subiront la famine jusqu’à en mourir.

Combien de morts rongées par les souffrances des cancers impossibles à guérir.

Combien de revenir seulement pour subir la rétribution de nos actes.