lundi 26 octobre 2009

Le chaman et la Mort ; The Shaman and the death

En chamanisme la mort ne concerne que la rupture définitive du lien de la conscience vitale au corps physique des êtres animés par la vie. Ainsi, l’arbre est vivant par sa sève, et mort après avoir été abattu et déraciné. Tant que ses racines restent vivantes, il rejaillira de sa souche, c’est pourquoi la vie de certains arbres peut franchir des siècles. Tous les ans, les derniers jours d'octobre avancent dans une nuit qui s'allonge, novembre dénude les arbres et nous fait souvenir de la mort.

En comparaison de l'arbre la vie de l’homme, c’est à dire le lien de la conscience vitale avec le corps physique de l’homme dure peu. A un instant donné, une vie sort de l’utérus, le corps inspire ; à un autre moment, une vie expire et son corps physique est mort définitivement. Pour ceux qui ne sont que matérialiste, la mort de ce corps est définitive, il git raide et sans vie. La croyance en l’au-delà ouvre sur un autre monde où il y a une continuité de la conscience vitale dans le corps astral ou causal de cette personne. Au moment de ce passage, il est impératif de ne pas s’endormir.

Le sommeil du corps abandonné par sa conscience vitale contamine son corps astral qui s’endort lui-aussi. Il s’endort dans la mort en ignorant la rupture définitive de la corde transparente qui l’attachait au corps physique, et il ne sait pas que son corps physique est mort ; il ne le saura que s’il se réveille en astral. C’est l’origine du rituel d’accompagnement de la mort qui provoque le réveil du corps astral. Si cette personne est ivre, droguée ou aveuglé par sa colère lorsque sa mort survient, sa conscience vitale restera prisonnière du rêve provoqué par l’ivresse, la drogue ou la colère pour rester errante dans ce que les chamans nomment le bas-astral.

Seuls des grands chamans qui ont su retenir près d’eux un très grand nombres d’Esprits protecteurs ont les moyens de la retrouver : c’est périlleux et difficile.

En chamanisme, le monde des images du rêve est perçu comme un autre lieu de vie. Dans le monde du rêve, tout comme dans celui des corps physiques, il y a ceux qui dorment et ne le savent pas, il y a ceux qui le savent mais dorment aussi et il y a ceux qui ne dorment pas. De la durée de vie de la conscience vitale, personne ne peut rien dire ; ainsi que tout ce qui nait un jour, sa mort viendra un autre jour. C’est pourquoi le chaman propose un exercice qui consiste à obliger la vigilance du corps astral pour qu’il ne s’endorme pas lorsque le corps physique s’endort.

Le chaman Joska Soos conseillait de poser son regard mentalement sur la constellation d’Andromède qui est toute proche de la notre. Il disait, rapprochez-vous de cette constellation et maintenez votre attention, accrochez-vous là. Ne sombrez pas dans le sommeil, ressentez que votre corps dort et que votre corps astral est au-dessus, mais ne le regardez pas, fixez votre regard ( celui de votre troisième oeil) sur le plafond de votre chambre ou bien sur le paysage qui est juste derrière votre fenêtre et mentalement pensez très fort à la constellation d’Andromède. Vous entrez soudainement dans un espace autre qui n’est que lumière : laissez faire sans peur. La peur provoque un sursaut du corps physique, la sensation de tomber et le sommeil vous rattrape. L’état de conscience dans lequel vous êtes est déterminant, c’est le pourquoi d’une pratique quotidienne de la méditation et l’obtention du silence intérieur qui pose un lieu sans image, ni espoir, ni regret. Pour résister au sursaut du corps physique qui retient votre corps astral, utilisez le mudra de la force.

Les enseignements du Chaman Joska Soos : http://stores.lulu.com/floradesondes

L’expérience d’une ambiance proche de ce qui pourrait être la mort, c’est un rituel d’initiation en chamanisme traditionnel. En parler n’en restitue aucunement l’expérience, néanmoins le premier résultat est l’obtention d’une forme de sérénité. Une des activités des chamans est l’accompagnement du mort dans son voyage dans les images de son rêve pour agir, ainsi que des lamas le font, c’est à dire s’efforcer de réveiller le mort de son sommeil profond. Cette activité de l’endormissement de la personne n’est absolument pas liée à sa mort, c’est une problématique de tous les jours, le savoir nous aident à prolonger nos efforts pour nous réveiller de ce que nous croyons être la vie réelle. Ce qui n’est pas toujours dit, c’est l’effet d’un rire franc et irrésistible : il agit très efficacement sur ce rêve où nous sommes dormants et bien plus efficacement que n’importe lequel des rituels d’usages dans ces circonstances. Rire franchement, non seulement c’est bon pour la santé, mais bien plus cela permet de s’échapper de la glue de la morosité de circonstance. Les sociétés traditionnelles le savent, toutes elles ont leurs clowns qui se lancent dans la foule avec leurs pitreries. Apprendre à bien mourir, c’est d’abord pouvoir en rire. C’est aussi la fonction du carnaval, des masques et sarabandes en danses débridées.

Je viens de lire cet article sur les dangers du grignotage et les mécanismes de la digestion.
http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article3662

In shamanism death affects only the final rupture of the relationship of consciousness vital to the physical body of living beings with life. Thusthe tree is alive with the sap, and died after being gunned down and uprooted.While its roots remain alive, it will reflect back its stock, which is why the lives of some trees can cross centuries.

In comparing to the life of man, his link of his conscientiousness at his physical body does not last long. At a given instant, a life goes out of the womb and inspires; another moment, a life goes out and his body died definitely. For those who will be a materialist in his life, death is final and complete, he git stiff and lifeless.Belief in the afterlife offers another area where there is continuity of the vital consciousness that his physical body would live in the astral or causal body of that person. At the time of this transit there is a definite requirement not sleep.

The sleep of the body is abandoned by his vital consciousness infects the body it goes to sleep he also aware that the death cut off definitely its transparent bound of the physical body. Worse, if that person is drunk, drugged or blinded by his anger when death comes, his conscience will remain vital prisoner of the dream caused by drink or drugs to keep wandering in what shamans called the lower astral.

In shamanism, the world of dream images is seen as another place to live. In the dream world, as in the physical bodies, there are those who are asleep and do not know, there are those who know but sleep also, and there are those who do not sleep. About the life of the vital consciousness, nobody can say anything, as everything was born one day, as his death will come another day. That is why the shaman offers an exercise that is to require the vigilance of the astral body so it does not fall asleep when the physical body sleeps.

The shaman Joska Soos advised to ask your eyes mentally on the constellation Andromeda, which is very close to ours.He said, get closer to this constellation and hold your attention, then brace yourself there. Do not sink into sleep, feeling that your body is asleep and your astral body is above, but do not look at him, fix your eyes (your Third Eye) on the ceiling of your room or on the landscape is right behind your window and feel very strong mentally to the constellation Andromeda. You suddenly enter into a space that is other than light: do not let fear. Fear causes a bounce of the physical body, the sensation of falling and sleep catches up with you.The state of consciousness where you are is decisive is why a daily practice of meditation and achieving inner silence which is a place without an image, or hope, or regret.To resist the start of the physical body that holds your astral body, use the mudra of the strength.

Teaching of the Shaman Joska Soos : http://stores.lulu.com/floradesondes

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