mercredi 11 avril 2018

Disparition massive des oiseaux et de la flore sauvage




La Pentecôte concerne aussi une ouverture à la conscience du beau et du respect. 
Il n’y a pas de véritable ouverture à la transcendance sans être directement impliqué dans la protection des ressources de notre planète. N’imaginez pas une escape miraculeuse. Tous nous avons une obligation de retour pour nettoyer nos erreurs. Tous ces gens irrespectueux qui transforment la planète en poubelle à ciel ouvert, vont revenir. Un retour n’est jamais sans douleur : plus les années s’accumulent, plus les montagnes de déchets s’empilent. Lorsque votre ouverture aux mondes du merveilleux devient réelle, votre conscience de l’indispensable beauté s’ouvre.
La mort silencieuse de la Bio-diversité préfigure celle de tous les vivants : nous sommes tous concernés. Chaque mètre carré sauvé est le futur d'une mosaïque où la vie sera préservée. Ici, où patiemment j'ai crée une jachère, j'ai vu que 20 années sont nécessaires pour restaurer une flore et la petite faune qui s'en nourrie.

8 JUIN 2018 : Amendement Plastique
Victoire à l’Assemblée nationale pour les élèves de l’école de Kérénot à Plougasnou (Finistère) ; ils peuvent être fiers.
Ils ont obtenu l’adoption d’un amendement sur la fin des bouteilles plastiques dans les cantines scolaires.
Dorénavant les bouteilles plastiques sont bannies des cantines.
Gains pour l’école : 1000 Euros

NOMBRE DE VOTANT 79
SUFFRAGE EXPRIMÉ 77
MAJORITÉ ABSOLUE 39
POUR 71
CONTRE 6


Amendement présenté dans l’Hémicycle par les députés Matthieu Orphelin et Sandrine Le Feur.
Une lycéenne de 15 ans a inventé un dispositif pour produire de l'énergie à partir de l'eau de pluie.
Par Amina Nazarli, Azernews, Azerbaïdjan

Reyhan Jamalova 15 ans est Nominée au classement Forbes 2018 des 30 personnalités de moins de 30 ans en Asie.
pour avoir mis au point un dispositif intelligent qui crée de l’électricité à partir de gouttes de pluie. 
Reyhan Jamalova, élève de troisième au lycée Istek de Bakou, en Azerbaïdjan, a eu l'idée de Rainergy lorsque son père s'est demandé: «Si on peut produire de l'énergie à partir du vent, pourquoi pas à partir d'eau de pluie?»
Pendant quatre mois, Reyhan Jamalova et son amie Zahra Gasimzade, assistées de leurs professeurs de physique, ont mis au point un dispositif produisant de l'énergie à partir de la pluie. L'État d'Azerbaïdjan a pris en charge les coûts initiaux de sa fabrication, soit 34.100 manats azerbaïdjanais (17.000 euros).
L'appareil, haut de neuf mètres, est composé de quatre parties: un collecteur d'eau de pluie, un réservoir, un générateur électrique et une batterie. Le collecteur remplit le réservoir d'eau de pluie, qui s'écoule ensuite à grande vitesse à travers le générateur pour produire de l'énergie. Celle-ci, stockée dans la batterie, peut soulager le réseau électrique local en fournissant aux habitants une source supplémentaire d'électricité.

L'équipe a développé deux prototypes. L'un suffit à alimenter 3 lampes LED, l'autre 22 pendant 50 secondes, en n'utilisant que sept litres d'eau de pluie. Selon la jeune inventrice, les quartiers défavorisés peuvent utiliser Rainergy pour alimenter des installations telles que des lampadaires.

http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/20/les-oiseaux-disparaissent-des-campagnes-francaises-a-une-vitesse-vertigineuse_5273420_1652692.html#7XOe7I5zkwfioAXc.99

Le printemps risque fort d’être silencieux. Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le CNRS annoncent, mardi 20 mars, les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire français et évoquent un phénomène de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique ». « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse, précisent les deux institutions dans un communiqué commun. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. »
Attribué par les chercheurs à l’intensification des pratiques agricoles de ces vingt-cinq dernières années, le déclin observé est plus particulièrement marqué depuis 2008-2009, « une période qui correspond, entre autres, à la fin des jachères imposées par la politique agricole commune [européenne], à la flambée des cours du blé, à la reprise du suramendement au nitrate permettant d’avoir du blé surprotéiné et à la généralisation des néonicotinoïdes », ces fameux insecticides neurotoxiques, très persistants, notamment impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général.
Plus inquiétant, les chercheurs observent que le rythme de disparition des oiseaux s’est encore intensifié ces deux dernières années.

Résultats de deux réseaux de surveillance

Le constat est d’autant plus solide qu’il est issu de deux réseaux de surveillance distincts, indépendants et relevant de deux méthodologies différentes. Le premier, le programme STOC (Suivi temporel des oiseaux communs) est un réseau de sciences participatives porté par le Muséum national d’histoire naturelle. Il rassemble les observations d’ornithologues professionnels et amateurs sur l’ensemble du territoire et dans différents habitats (ville, forêt, campagne). Le second s’articule autour de 160 points de mesure de 10 hectares, suivis sans interruption depuis 1994 dans la « zone-atelier « du CNRS Plaine et val de Sèvre, où des scientifiques procèdent à des comptages réguliers.
« Les résultats de ces deux réseaux coïncident largement et notent une chute marquée des espèces spécialistes des plaines agricoles, comme l’alouette », constate l’écologue Vincent Bretagnolle, chercheur au Centre d’études biologiques de Chizé, dans les Deux-Sèvres (CNRS et université de La Rochelle). Ce qui est très inquiétant est que, sur notre zone d’étude, des espèces non spécialistes des écosystèmes agricoles, comme le pinson, la tourterelle, le merle ou le pigeon ramier, déclinent également. »
Sur la zone-atelier du CNRS – 450 km2 de plaine agricole étudiés par des agronomes et des écologues depuis plus de vingt ans –, la perdrix est désormais virtuellement éteinte. « On note de 80 % à 90 % de déclin depuis le milieu des années 1990, mais les derniers spécimens que l’on rencontre sont issus des lâchers d’automne, organisés par les chasseurs, et ils ne sont que quelques rescapés »,précise M. Bretagnolle : « on constate une accélération du déclin à la fin des années 2000, que l’on peut associer, mais seulement de manière corrélative et empirique, à l’augmentation du recours à certains néonicotinoïdes, en particulier sur le blé, qui correspond à un effondrement accru de populations d’insectes déjà déclinantes ».
A l’automne 2017, des chercheurs allemands et britanniques conduits par Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) constate le déclin massif des invertébrés depuis le début des années 1990 ; ils ont décliné de 75 % à 80 % sur le territoire allemand. EFrance dans la zone-atelier Plaine et val de Sèvre, des mesures montrent que le carabe, le coléoptère le plus commun de ce type d’écosystème, a perdu près de 85 % de ses populations au cours des vingt-trois dernières années.« De nombreuses espèces d’oiseaux granivores passent par un stade insectivore au début de leur vie, explique Christian Pacteau, référent pour la biodiversité à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). La disparition des invertébrés provoque un manque alimentaire pour de nombreuses espèces d’oiseaux »

 « Il y a moins d’insectes, mais il y a aussi moins de plantes sauvages et donc moins de graines, qui sont une ressource nutritive majeure pour de nombreuses espèces, relève Frédéric Jiguet, professeur de biologie de la conservation au Muséum et coordinateur du réseau d’observation STOC. Que les oiseaux se portent mal indique que c’est l’ensemble de la chaîne trophique [chaîne alimentaire] qui se porte mal. Et cela inclut la microfaune des sols, c’est-à-dire ce qui les rend vivants et permet les activités agricoles. »

La situation française n’est pas différente de celle rencontrée ailleurs en Europe« On est dans la continuité d’une tendance lourde qui touche l’ensemble des pays de l’Union européenne », note M. Jiguet. Est-elle réversible ? « Trois pays, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni, ont mis en œuvre des politiques nationales volontaristes pour inverser cette tendance lourde, en aménageant à la marge le modèle agricole dominant, explique Vincent Bretagnolle. Aucun de ces trois pays n’est parvenu à inverser la tendance : pour obtenir un effet tangible, il faut changer les pratiques sur des surfaces considérables. Sinon, les effets sont imperceptibles. Ce n’est pas un problème d’agriculteurs, mais de modèle agricole : si on veut enrayer le déclin de la biodiversité dans les campagnes, il faut en changer, avec les agriculteurs. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/20/les-oiseaux-disparaissent-des-campagnes-francaises-a-une-vitesse-vertigineuse_5273420_1652692.html#7XOe7I5zkwfioAXc.99





Andrew Turton et Pete Ceglinski ont inventé les poubelles Seabin. Elles interceptent les débris flottants dans leur "catch bag", grâce à une pompe silencieuse qui déplace jusqu'à 25.000 litres d'eau par heure. Les déchets restent prisonniers dedans et l'eau rejetée nettoyée. Ce dispositif peut conserve jusqu'à 20 kilos de déchets, à raison d'1,5 kilo récolté en moyenne tous les jours. Les poubelles récoltent en moyenne 29% de mégots de cigarettes, 28% de déchets plastique et 26% d'emballages alimentaires.
Seabin V5 est prête depuis novembre 2017, elle coûte 3300 euros, son prix est dégressif pour plusieurs unités.






Une enzyme mutante mange des bouteilles en plastique : 
Un million de bouteilles en plastique sont vendues chaque minute.

Jean-Christophe Bady : Agriculteur en bio (Gers),
Agriculture durable et production de miel :

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